Pour moi, les étirements font partie intégrante de la pratique sportive… mais encore faut-il les utiliser au bon moment pour en tirer tous les bénéfices.
L’idée n’est pas de tout faire en même temps, mais de respecter le fonctionnement naturel du muscle.
✅ Avant le sport : activer sans détendre
Avant une séance de course à pied, natation ou renforcement, l’objectif est clair :
👉 préparer le corps à produire de l’énergie et de la puissance
Pour cela, on mise plutôt sur :
- Mobilisation articulaire
- Etirements dynamiques
- Activations musculaires ciblées
🔍 Pourquoi éviter les étirements profonds avant une séance explosive ?
Parce qu’étirer longtemps un muscle diminue sa capacité de contraction et son explosivité.
Après un étirement profond , il devient moins réactif, moins puissant… exactement l’opposé de ce dont vous avez besoin pour courir vite, pousser fort ou sauter haut.
➡️ Exemple typique : faire 45 minutes de yoga avec des étirements longs et profonds puis partir courir = MAUVAISE IDEE
Cela risque de brider votre performance, de perturber vos sensations et vous risquez de vous blesser.
✅ Après le sport : récupérer sans forcer
Une fois l’effort (aero longue) terminé, les muscles sont chauds et se sont un petit peu retractés.
C’est le bon moment pour :
- Allonger légèrement les chaînes musculaires
- Libérer les tensions
- Ralentir la respiration
- Améliorer la récupération
➡️ Ici, quelques minutes suffisent pour faire du bien au corps et à l’esprit. Si vous avez fait une séance de fractionner ou de cross fit, lisez le paragraphe ci dessous et dissociez votre séance de stretching.
💡 Les séances d’étirements profonds : un vrai rendez-vous avec soi
Pour gagner réellement en souplesse sur le long terme, je trouve qu’il est préférable de programmer une séance dédiée :
stretching, mobilité, yoga… sur un jour OFF ou loin d’un entraînement intense.
✨ J’aime particulièrement m’étirer à froid : cela me permet d’être beaucoup plus attentive à mes sensations, de respecter chaque zone qui me parle, et de ne jamais aller dans la douleur.
On progresse alors au rythme du corps, en douceur et avec conscience. Comptez 8 cycles respiratoires lents par étirements.
C’est un vrai moment de connexion avec soi, de respiration et d’écoute. Bonne séance!